C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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1
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     ABÂTARDIR     
[D'une plante] "Dégénérer" : Et tel lignage quant il empire ainsi, l'Escripture le comparage a une plante et a une vigne qui se abastardist et asauvagist et qui souloit porter bon fruit et elle porte malvés et amer (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 57).
2
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     ABRÉVIATION     
A. -

"Action d'abréger (une durée)" : ...car tel accressement de posté ne est pas seulement cause de l'abreviation du temps du princey et de sa duration ; mes ovec ce peut estre cause que aucunes cités ou provinces se departent et exemptent de tel princey par desobeïssance (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 243).

3
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     ABROGER     
Au passif. [Suj. inanimé] "Être abrogé" : Et pour ce, teles lays ou purgations estoient abroguees et ne avoient plus lieu. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 201).
4
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     ABSTRAIRE     
Au passif. [Sujet animé] Estre abstrait de qqc. "Descendre, par sa parenté, de qqc." : Et encor fait a cest propos ce que est escript ou sixte Concile de Tolete, la ou est deffendu que apres la mort du roy nul ne partage le royalme par presumption tirannique et que nul ne soit promeu a la hautesce royal qui soit profés en habit de religion ou qui soit leidement tigneux ou qui soit abstrait de lignage servil (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 156).
5
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     ABUSER     
-

Abuser de qqc. "Violer qqc., porter atteinte à qqc." : ...et le pristrent et apres l'occistrent comme celui qui avoit violé et abusé de choses saintes ou sacrees. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 213).

6
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     ABUSIF     
A. -

"Exagéré" : Et ce est chose abusive que l'en ne dit pas que un homme est au double plus fort que il ne est riche ou noble ; car teles choses ne se mesurent pas l'une a l'autre. Apres il monstre comme il s'ensuit. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 139).

7
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     ABUSION     
B. -

"Abus" : Mes encor voions nous que aucuns par plus grande abusion prostituent et deshonorent mout plus dignes choses, si comme sunt ceulz qui appliquent et funt afin de guaing messes ou le sacrement de confession ou autres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 343).

8
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     ABUSION     
C. -

"Erreur" : Donques est ce grant abusion et grant male aventure quant fortune fait seigneurs ceulz que nature avoit fait sers. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 58).

9
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     ACCÉDER     
Part. prés. en empl. adj. Accédant à qqc. "Compatible avec qqc." : ...leur diete, ce est a dire leur maniere de vivre ne est pas accedante a la volenté de la cité ; car leur vie est trop remise et trop delicative et sumptueuse. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 102).
10
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     ACCEPTABLE     
[D'une chose] "Admissible" : Et donques est dit en ceste maniere des choses qui sunt acceptables es policies de Lacedemone et de Crete et de Calcedone. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 111).
11
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     ACCEPTATION     
B. -

Acceptation de personnes. "Fait de recommander qqn" : Et malvese policie ; ce est assavoir quant tele eleccion est faicte par faveur et par acceptacion de personnes ; pource qu'il sunt d'aucune compaignie ou aliance ou d'aucun office ou d'un certain lignage ou d'une especial partie de la region. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 176).

12
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     ACCEPTER     
B. -

[Suj. inanimé] "Être approuvé" : Et pour ce, par l'espace de mil et .VI. cents ans et plus, en toutes lays et sectes et par tout le munde a esté plus accepté et en plus grande auctorité que quelcunque autre escripture de policies mundaines. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 44).

13
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     ACCESSOIRE     
[P. oppos. à principal] "Affaire secondaire" : Et secundement [il convient] qu'elle use de eaues saines et que l'en ait solicitude et cure de ceste chose non pas par maniere de accessoire, mes principalment (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 315).
14
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     ACCORD     
-

Mettre à un accord. "Réconcilier" : ...la paour commune les met a un acort et mettroit meismes ceulz qui sunt tres separés. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 215).

15
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     ACCORD     
C. -

MUS. [À propos de tons ou de notes] "Accord" : ...car Aristote dit ou livre de Problemes que le chant qui est de consonancies ou d'acors et de voiz moiennes et proceines est melleur que ne est celui qui est d'acors plus distans ou plus lointains (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 189). Item, aussi comme mutacion ne peut estre que elle ne soit en miex ou en non-miex combien que aucune fois tout ensamble soit tres bien, si comme un chant de pluseurs voiez tres bon ne seroit pas si bon se les voies estoient tousjours ou tres meilleur acort, samblablement selon la variacion de la musique insensible du ciel les choses de cibas sont une fois en meilleur disposicion que en autre, et selon ce une fois est pais, autre guerre, si comme dit Escripture (ORESME, C.M., c.1377, 482).

16
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     ACCOUTUMER     
III. -

Empl. intrans. Accoutumer + inf. "S'habituer à." : Car pource qu'il furent nourris en delices, il ne acoustumerent onques estre subjés a docteur ou a mestres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 186).

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     ACCOUTUMER     
-

[Suj. animé] Avoir accoutumé qqn. "Fréquenter qqn" : Et que l'en doit estre amiable a ses cogneus il appert par signe ; car le courage se esdrece ou eslieve et se dilate vers ceulz qu'il a acoustumés et vers ses amis plus que a ceulz qu'il ne cognoist (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 299).

18
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     ACERTENÉMENT     
"De manière assurée" : ...chescun die acertenement et determineement "Cestui est mon filz..." (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 79).
19
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     ACOSME     
"Anarchie" : Et de toutes les ordenances que il ont ce est la tres plus malvese que celle que il appellent akosme, ce est a dire sans kosme. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 107).
20
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     ACQUIT     
"Droits à payer sur les marchandises (notamment aux postes de péage)" : Item, que l'en impose vectigals, ce est a dire acquis, peages et semblables exactions. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 246).
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     ACUISETÉ     
Au fig. "Pénétration, clairvoyance" : Akmes : ce est a dire sans acuiseté de engin ; et telz sunt ceulz qui ont l'entendement rebours et obtus. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).
22
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     ADHÉRENT     
[D'une chose] "Inhérent" : Parquoy il semble que elles sunt aussi comme naturelment adherens a communication humaine et propices et convenables a bonne policie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 313).
23
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     ADHÉSION     
-

Péj. : Et pour ce, il convient faire que as joennes enfans toutes choses leur soient estranges qui sunt malveses. Et mesmement quelconques choses qui leur pourroient faire infection ou adhesion. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 338).

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     ADÎMER     
[Le compl. d'obj. désigne des produits de la terre] "Regrouper par dix (dans un décompte)" : Et vos blés et les rentes de vos vignes il les adismera et en prendra les dismes pour les donner a ceulz qui les garderont, ses femmes et ses varlés. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 149).
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     ADINVENTION     
"Invention, découverte" : Donques ce qui appartient au legislateur est traicter en quele maniere les gens soient fais bons et par quelez adinventions ou enseignemens, et quele chose est celle qui est fin de tres bonne vie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 325).
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     ADJOINDRE     
Au passif. [Suj. inanimé] "Être ajouté, annexé à qqc." : Et pour ce, despotique ne est pas science si comme aucuns disoient, mez elle a une science adjointe a elle, si comme il sera dit apres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 58). Item, sanz muer la figure des autres porcions qui sont denomees par nombre nomper, et sanz mouvoir la premiere soit la tierce adjoincte a la premiere (ORESME, C.M., c.1377, 236).
27
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     ADMINISTRATION     
-

Administration de qqc. : Mes ce estoit quant a l'administration et yconomie ou dispensation des biens (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 148).

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     ADORNEMENT     
E. -

[Dans le domaine milit.] "Protection" : Et ne doit l'en pas faire que la cité soit toute de legier penetrable, ce est a dire que l'en puisse legierement entrer et aler partout selon les parties et selon les lieus ; car ainsi elle avra bonne disposition et quant a seurté et quant a aornement (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 316). Et se la chose est en ceste maniere, l'en ne doit pas seulement faire que la cité soit environnee et close de murs, mez ovec ce l'en doit curer et prendre garde des murs afin que il soient en aornement et parement de la cité et as oportunités ou neccessités des guerres et pour les subtilités qui sunt maintenant trouvees et pour autres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 316).

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     ADORNEMENT     
E. -

[Dans le domaine milit.] "Protection" : Et ne doit l'en pas faire que la cité soit toute de legier penetrable, ce est a dire que l'en puisse legierement entrer et aler partout selon les parties et selon les lieus ; car ainsi elle avra bonne disposition et quant a seurté et quant a aornement (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 316). Et se la chose est en ceste maniere, l'en ne doit pas seulement faire que la cité soit environnee et close de murs, mez ovec ce l'en doit curer et prendre garde des murs afin que il soient en aornement et parement de la cité et as oportunités ou neccessités des guerres et pour les subtilités qui sunt maintenant trouvees et pour autres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 316).

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     ADULATEUR     
"Flatteur" : Mais celui qui fait teles complaisances afin que par ce li soit faite aucune utilité en pecunes ou autre [l. autres d'apr. ms. B] quelzconques choses que l'en peut avoir par pecunes ou autrement, il est appellé blandisseur, adulateur et flatëeur. (ORESME, E.A., c.1370, 266). Et pour ce les adulateurs ou flateurs sunt honorés en tel peuple. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 174).
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     ADULATION     
-

Au plur. "Propos flatteurs" : Et tels malz sunt disceptations, dissencions l'un contre l'autre pour cause des contracts, faulz testemones ou tesmoignages et pervers jugemens et adulacions que l'en seult faire as riches. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 83).

32
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     AFFECTION     
E. -

"Maladie" : Et telz sunt mal habiles a bien et sunt enclins a malvese ymagination et a mauvesez affeccions. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 54).

33
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     AFFINITÉ     
A. -

"Ressemblance" : Car, si comme il fu dit ou .IXe. chapitre, musique a a l'ame aussi comme un cousinage et une affinité. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 356). Item, si comme je ay touchié devant et selon les anciens philosophes, la musique insensible des corps du ciel est selon les proporcions armoniques dont je ay faite mencion et desquelles est composee musique humaine et sensible laquelle se conforme et a une colligance et affinité a la musique celestiel. (ORESME, C.M., c.1377, 484).

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     AFFIRMATIF     
[D'une chose ; p. oppos. à négatif] "Positif" : Et apres ceste regle negative il met une autre affirmative. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 229).
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     AFUREN     
[D'une pers.] "Exempt de garde" : Et de ce ont il une lay tele que se .I. homme a .III. filz, il est afuren, ce est a dire franc et quitte de la garde de la cité ou du guet. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 101).
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     AFUREN     
-

[Sous la forme affuron, subst. masc.] : Affuron : Ce est celui qui est franc en tant qu'il ne est pas contraint de aler au guet. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

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     ÂGÉ1          ÂGÉ2     
C. -

"Adulte" : Et selon ce determinent les Decrés l'eage des prestres et celui des evesques ; et qu'il soient eagiés, ce est droit naturel ; mes determiner quel eage, ce est droit positif. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 308).

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     ÂGE     
-

P. méton. au plur. "Génération" : Et est manifeste chose que ceulz des legislateurs qui doivent estre evagogues, ce est a dire meneurs des eages a vertu, il convient que il soient bien entendans et courageus par nature. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 299).

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     AGNOMONE     
-

Faire l'agnomone. "Se comporter en homme imprudent" : Item, il sunt a blasmer en ce que leurs princes ne jugent pas selon lays escriptes, mes selon leur volenté. Et ce ne est pas seure chose que faire les agnomones. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 107).

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     AGONIE     
A. -

"Lutte (en tant que corps-à-corps)" : Mes encor posé qu'aucun desire un habit ou science comme science des choses qui resgardent agonie... (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 165). Agonie, agonization et agonizement sunt une chose, laquele est exercitation pour faire les corps agiles et fors, et mesmement pour les disposer et faire habiles a fais d'armes, si comme sunt luites et joustes et tournois et teles choses. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

41
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     AGONIE     
A. -

"Lutte (en tant que corps-à-corps)" : Mes encor posé qu'aucun desire un habit ou science comme science des choses qui resgardent agonie... (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 165). Agonie, agonization et agonizement sunt une chose, laquele est exercitation pour faire les corps agiles et fors, et mesmement pour les disposer et faire habiles a fais d'armes, si comme sunt luites et joustes et tournois et teles choses. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

42
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     AGONIE     
B. -

"Angoisse" : Et agonie est pris aucune fois pour labeur de pensee fort et angoisseus, mes ce ne est pas en cest livre. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

43
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     AGONISATEUR     
"Celui qui se livre à l'exercice de la lutte et aux exercices physiques d'une manière générale" : Et pour ce, ceulz qui traictent les agonizateurs, ce est assavoir ceulz qui sunt maistres des exercitations teles comme sunt joustes et tournois, doivent mettre la musique de laquele il usent en tels armonies et en tels melodies. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 356).
44
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     AGONISATION     
"Lutte (en tant qu'exercice)" : Mes ceulz qui tendent maintenant as agonizations ou excercitations pour victore ne ont pas labour en ce. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 352). Pour ce, l'en doit assigner a telz gens, ce est assavoir as uns et as autres, agonizations ou exercitations et spectations ou auditions de melodies qui leur soient convenables a repos. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 356).
45
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     AGONISATION     
"Lutte (en tant qu'exercice)" : Mes ceulz qui tendent maintenant as agonizations ou excercitations pour victore ne ont pas labour en ce. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 352). Pour ce, l'en doit assigner a telz gens, ce est assavoir as uns et as autres, agonizations ou exercitations et spectations ou auditions de melodies qui leur soient convenables a repos. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 356).
46
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     AGONISEMENT     
"Exercice physique" : Agonie, agonization et agonizement sunt une chose, laquele est exercitation pour faire les corps agiles et fors, et mesmement pour les disposer et faire habiles a fais d'armes, si comme sunt luites et joustes et tournois et teles choses. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).
47
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     AGONISEMENT     
-

En partic. : Item, nous savons bien que ceulz meisme de Lacedemone, tant comme il ont assiduelment continué telz labeurs, il ont prevalu et obtenoient contre les autres. Mes maintenant il sunt defaillans et moins puissans que ne sunt les autres es agonizemens luctatis. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 344).

48
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     AGONISER     
"Se livrer à l'exercice de la lutte" : Car ne leu ne autre beste salvage ne agonizeroit ou emprendroit soy combatre en aucun bon peril, mes ce feroit plus celui qui est bon homme. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 344).
49
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     AGONISTIQUE     
"Qui concerne l'art des athlètes" : ...et, par aventure, ce estoient telz instrumens comme sunt tabours et naqueres et trompes, desquelz l'en usoit es excercitations agonistiques, qui estoient comme sunt luictes, joustes, tournoys, etc. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 354).
50
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     AGRESTE     
-

Agreste à qqn. "Sévère à l'égard de qqn" : Mes est expedient de estre aggreste et terrible a aucuns de eulz. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 300).

51
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     AGRONOME     
"Géomètre" : Et ceulz qui avoient quelcunque office hors la cité en la region ou territoire estoient dis agronomes. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 272).
52
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     AGRONOME     
-

[Sous la forme agrinome] : Les uns appellent ces offices ou princeys agrinomes et les autres les nomment ylores. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 271).

53
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     AGRONOME     
-

P. ext. "Administrateur des affaires rurales" : Agronomes sont officiers qui ordenent d'aucunes choses es champs hors de la cité. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

54
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     AGRONOMIE     
"Fonction de géomètre" : ...et encor les habitations de ceulz ont un office appellé agronomie, ce est de mesurer et diviser les champs. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 318).
55
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     AIDER     
IV. -

Part. prés. en empl. adj. [D'une chose] Aidant à qqc. "Efficace pour qqc." : Item, dissimuler et lessier vivre chescun si comme il veut est une chose qui est mont aidante a ceste policie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 265).

56
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     AIRE1          AIRE2     
-

"Surface où l'on bat le blé" : Cest regle bailla Periandre par parablole en signifiant que l'en doit faire le aere plaine et oster les espis qui passent grandement les autres espis (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 244).

57
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     AÏRER     
I. -

Empl. trans. au passif. "Être fâché" : Et nous le voions es melodies sacrees ou saintes que quant aucuns ont usé de cestes melodies lors de ce que il estoient courrouciés et aïréz, les ames sunt restituees aussi comme se elles eussent sorti ou eussent acquise purification par ceste medicine. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 355). Et se aucun demandoit en outre la cause pourquoy et la maniere comment confricacion fait chaleur, par aventure pourroit l'en dire que, par la violence qui est en elle, nature est escommeue et aussi comme airee et pour ce elle se eschaufe et engendre et cause chaleur qui est une premiere qualité perfecte et active. (ORESME, C.M., c.1377, 440).

58
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     AISYMNÈTE     
"Administrateur (d'une cité)" : Et est tele maniere comme les anciens bailloient gardes a un qu'il faisoient gouverneur de la cité et le appelloient aesymnetes ou tirant. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 157).
59
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     AKMÉ     
"Stupide" : Car les enfans des viels aussi comme des joennes sunt imparfaiz en corps et en entendement et sunt selon entendement akmés. Selon un expositeur ce est a dire en estat ou en arrest. Et est quant as peres qui sunt en viellesce de moins vif engin. Et Albert le raporte as filz et dit que akmés ce est folz et de petit entendement. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 334).
60
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     AKMÉ     
-

[Ex. définitoire] : Akmes : Ce est a dire sans acuiseté de engin ; et telz sunt ceulz qui ont l'entendement rebours et obtus. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).

61
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     ALCORAN     
"Coran" : Et mesmes Macomet en son Alcoran dit souvent que l'en doit paier les dismes. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 308).
62
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     ALIBERT     
-

Bourse d'Alibert. "Bourse ouverte aux deux bouts, à tous vents" : Et tele aide faire as povres est aussi comme une cruche ou une bouteille perciee. Car le vin que l'en met desus s'en va par dessoubs. Et ne peut estre emplie. Et est assi comme l'en seult dire de la bourse d'Alibert. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 267).

63
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     ALIÉNATION     
"Transformation" : Et ainsi l'en ne apperçoit pas la seduction ou alienation et mutation de la policie pource que elle ne est pas faite toute ensemble ne a une foiz. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 225).
64
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     ALLÉGUER     
B. -

"Citer qqc. comme preuve ou justification" : La tierce [partie de rhetorique] est appellee judicial, qui est en monstrer devant le juge quelle chose est juste ou non en allegant les droits. (ORESME, E.A.C., c.1370, 538). Et une partie et l'autre allegue pour soy escriptures et raisons apparentes qui sunt sans evidence. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 189).

65
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     ALLUMEUR     
Allumeur de qqc. "Celui qui est chargé d'allumer qqc." : Et ce touche Aristote ou tiers de Rhetorique, ou il recite comment un fu appellé par despit alumeur des lampes (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 306).
66
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     ALTERCATION     
-

Faire altercation de qqc.. "Se quereller au sujet de qqn" : Et pour ce, les povres et les riches funt altercation de la policie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 129).

67
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     AMENUISER     
[Suj. inanimé] "S'affaiblir" : Et pour ce, le princey des Romains est venu en aminuisant et appetizant depuis que le peuple translata ou donna au prince toute le posté, si comme il fu touchey ou .XIIIIe. chapitre du tiers (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 178).
68
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     AMESUREMENT     
"Maîtrise de soi" : Mais pour une maniere de moderacion et amesurement de raison quant est en soy reputé digne. (ORESME, E.A.C., c.1370, 248). Mes est a garder la moderacion et amesurement qui est mise en ce chapitre et apres. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 292).
69
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     AMIABLE     
-

P. personnif. : Item, il [Homerus] disoit ainsi qu'aucuns autres sunt qui musique appellent nature caritative et amiable si comme celle qui tous delecte. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 342).

70
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     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
B. -

[D'une chose] : Et [descort] fu meu pour une cause amoureuse, ce est a dire pour fole amour. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 212).

71
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     ANATHÈME     
"Offrande votive" : Item, que les subjés soient occupés es ouvres cotidiannes (...) afin que il ne puissent vaquer ne entendre à machiner contre le tirant. Et de ceste chose sunt example les tirannies de Egipte (...) et les anathemes des Kipsellides. Kipsellus fu tirant en Corinthe, si comme il fu dit ou .XXIe. chapitre, et ses sucesseurs estoient appellés Kypsellides. Et firent faire au peuple uns haus edifices appellés anathemes. Et est ce mot en ana en grec, qui est haut ; et thesis, qui est mise ; car il estoient mis haut. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 246).
72
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     ANDRIE     
"Festin (entre hommes)" : Telz convis furent premierement appellés andries, car andros en grec signifie homme. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 106).
73
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     ANDROGACHIE     
"Vertu" : Car par aventure, aucun pourroit dire que se tels princes estoient vertueux et souffisanment introduiz en androgachie, ce est a dire en bonté de homme, il seroit expedient a la cité qu'il ne peussent estre mués (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 103).
74
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     ANGOISSEUX     
[D'une chose] "Qui provoque la souffrance" : ...car aucunes fois les tristeces et les douleurs que l'en actent ou que l'en creint sont grandes et angoisseuses. (ORESME, E.A., c.1370, 178). Et agonie est pris aucune fois pour labeur de pensee fort et angoisseus, mes ce ne est pas en cest livre. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 370).
75
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     ANIMER     
-

[Suj. inanimé] Animer qqn à qqc. : Item, en aucuns lieus sunt lays qui provoquent et animent les gens a ceste vertu (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 280).

76
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     ANIMER     
.

Au passif. [Suj. animé] Estre animé à + inf. : ...par ce le roy fu moult animé a bien faire (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 44).

77
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     ANIMOSITÉ     
"Courage" : Car les gens qui sunt en lieus froiz et qui sunt vers Europe sunt pleins de animosité ou hardiesce et sunt gens de grant courage. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 297).
78
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     ANNIHILER     
B. -

[Suj. animé] Annihiler qqn. "Réduire le pouvoir de qqn" : Car ceulz qui ne participoient es princeys evacuoient et adnichiloient le princey petit a petit, siques a tant que le princey premier fait fust transmué par les Anciens. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 217).

79
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     ANNULER     
B. -

"Détruire qqc." : Et par ce sunt dissolus et adnullés tous les princeys. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 175). Et par ce presque tous les royalmes anciens ont esté transmués ou adnullés. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 323).

80
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     ANNULER     
B. -

"Détruire qqc." : Et par ce sunt dissolus et adnullés tous les princeys. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 175). Et par ce presque tous les royalmes anciens ont esté transmués ou adnullés. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 323).

81
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     ANTÉCESSEUR     
"Celui qui a précédé qqn dans le temps d'une manière lointaine" : ...chescun, soit roy ou soit serf, a eu aucun de ses parens, predecesseurs et antecesseurs et noblez et non nobles, et riches et povres, et frans et sers. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 57).
82
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     APENSER1          APENSER2     
-

À guet apensé : Car une espece de causes homicidialz est des homicides qui sunt faiz par premeditation ou a guet appensé, l'autre d'omicides voluntaires faiz par chaleur et par hastiveté (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 201).

83
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     APERCEVANCE     
-

[Suj. animé] Estre sans apercevance. "Ne pas être aperçu" : Car en si grant multitude et si grant cité pluseurs estranges y pevent estre sans apparcevance. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 289).

84
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     APERCEVANCE     
B. -

"Faculté de ressentir (des sentiments)" : ...car la nature de elles [les bestes mues] est venue a perfection siques a ce qu'elles ont sens et apparcevance de tristece et de delectacion. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 49).

85
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     APESON     
"Élément d'un rouet" : Si avint que un prefeit de Medie, Attrabatus, empetra a grande peine que il le peust veoir [Sardinapaulus] et le trouva entre ses concubines, ou il departoit appesons et fusaus. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 237).
86
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     APETISSEMENT     
B. -

"Diminution (quantitative)" : Car ceulz qui aiment pecunes portent griefment ou durement l'amenuisement ou appetizement qui est vers pecunes. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 250).

87
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     APPAREILLER1          APPAREILLER2     
I. -

Empl. trans. Appareiller à manger. "Préparer à manger" : Appareillier a manger, ce est neccessité (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 171).

88
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     APPARENT     
-

"Mensonger, trompeur" : ...et pour causes vraies ou colorees et apparentes et procurees se mestier est, et faintes. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 252).

89
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     APPELER     
-

Au passif. [Suj. animé] Estre appelé à + inf. "Être convoqué pour" : Et a conseiller de ces .V. choses estoit appellé tout le peuple. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 194).

90
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     APPLIQUER     
-

Péj. : Car l'Escripture met comment le roy appliqueroit ce que il prendroit sus eulz non pas en la neccessité de la deffense du païz, mes en ses propres usages et en aucuns deshonnestes... (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 149).

91
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     APPLIQUER     
II. -

Empl. pronom. Soi appliquer à qqn. "Faire du zèle auprès de qqn, le flatter" : Apres il convient que l'en ne croie pas aucuns qui se appliquent a la multitude afin de la sophistiquer et decevoir par paroles. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 225).

92
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     APPORTER     
-

P. ext. "Procurer l'occasion de qqc." : Et jusques a pubescence, ce est a dire que jusques a l'eage de .XIII. ans ou de .XV. l'en leur doit apporter ou faire faire legieres excercitemens et nourrissemens souffisans. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 345).

93
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     APPROCHEMENT     
-

[À propos du mélange de démocratie, d'oligarchie et d'aristocratie qui caractérise certains gouvernements] : Et quant elles [les policies] issent hors de juste proportion, cest approchement est cause de transmutations. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 223).

94
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     APPROPINQUANT     
[De l'oligarchie] Appropinquant de qqc. "Proche de qqc." : Ce est a dire, plus traiante et plus appropinquante de commune policie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 218).
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     APPROPRIABLE     
[D'une chose] "Qu'il est possible de s'approprier" : Mes ici il parle du bien qui de sa nature est appropriable comme sunt enfans, femmes et les fruiz de terre, etc. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 78).
96
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     APPUYAL     
"Étai, appui" : Aussi comme par aventure, en une maison ruineuse aucun apoyail est expedient, lequel seroit mal seant ou empeschement en une bonne maison. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 308).
97
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     APTE     
.

Apte à ce que + subj. : Et semble que l'isle de Crete est apte et convenable a ce que elle appartienne au princey de Grece et bien assise quant a ce, car elle est presque toute supposee a la mer de Grece. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 105).

98
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     APTEMENT     
[Caractérisant un verbe concr.] "Comme il faut" : Et nous voieons qu'une chose est maintenant en mont de regions et de cités, ce est assavoir que les fors bourcs et lez ports de mer et de fleuves sunt aptement et convenablement assis en tel maniere que la fortelece principal ou la cité ne est par ce en rien occupee ou empechié. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 296).
99
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     APTITUDE     
A. -

"Facultés naturelles" : Et pour ce, se l'un est seigneur et l'autre est serf malvesement, ce est assavoir contre leur aptitude et habilité qu'il ont de nature, ce est chose qui ne est pas expediente, mes est inutile a touz les .II. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 57).

100
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     APTITUDE     
-

Bonne aptitude : Et quant l'en eut ces choses, lors celles qui sunt a bonne aptitude ou convenables a bien vivre purent prendre accressement raisonnablement. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 310).

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